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Revue de presse – La Clemenza di Tito

La Clemenza di Tito (Wolfgang Amadeus Mozart) – Sesto

Angers-Nantes Opéra, 2021


« De la très belle distribution, on retiendra déjà le Sextus de Julie Robard-Gendre. Sensible, aveuglé par son amour pour Vitellia, le personnage apparaît ici avec toute sa complexité, sa fragilité, ses hésitations, ses déchirures, comme avec sa noblesse et sa générosité. La voix, sombre, sonore, idéale pour cet emploi, est admirablement conduite. La progression psychologique est juste, également traduite par le jeu dramatique. L’émotion, d’une rare intensité au second acte (« Deh per questo istante solo »), hisse Sextus au premier plan. Le public lui réservera ses acclamations les plus chaleureuses. » Yvan Beuvard – Forum Opéra

« Julie Robard-Gendre fait un tabac dans le rôle de Sesto, avec une expression revendiquée d’une individualité propre face à Vitellia, loin du pantin sous emprise. Elle défend un personnage exaltant et complexe, soutenu par des vocalises torrentielles et une exactitude du discours musical. Le placement n’est pas seul en jeu : il y a aussi la profondeur d’immersion dans les notes et le souffle intangible du vibrato. La mezzo nantaise campe l’amoureux et le traître repenti avec une conviction constante, et surtout un gosier insubmersible. » Thibault Vice – Opéra Online

« Julie Robard-Gendre est un Sesto épatant et ne fait qu’une bouchée d’une partition nécessitant des trésors de technique vocale et d’implication dramatique. Son « Parto, ma tu ben mio… », moment musical tant attendu, est à ce niveau une réussite. » Romaric Hubert – Première Loge

« Julie Robard-Gendre prend le rôle de Sesto, oscillant dans son jeu entre fragilité et émotivité pour incarner sa torture entre amour et loyauté. La voix de la mezzo-soprano, ronde et sonore, présente une homogénéité dans les différents registres. Les couleurs sont variées, avec un travail sur les nuances et le mezza-voce, ainsi que des vocalises précises. Son timbre se mêle harmonieusement avec celui de la clarinette dans l’air « Parto, parto », et elle est fort applaudie » Véronique Boudier – Ôlyrix




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